Le Manoir de Laroque Delprat à Autoire, parfait écrin pour accueillir ce concert conté à frémir de douces peurs.
Durant ces soirs de printemps, comme cette nuit, vous êtes-vous senti parfois à la frontière subtile entre le réel et le fantastique ?
Des instants d’un monde impermanent durant lesquels les Fantômes intimes nous rejoignent ?…
… comme ces traces laissées dans les lieux remarquables par ceux qui nous ont précédés et qui nous suivent avec bienveillance,
comme ce qui rêve quand le corps ne bouge plus,
comme une langue qui nous façonne et qui ne se parle presque plus,
comme les instruments anciens qui savent parler encore,
comme les maisons abandonnées, avides de visites illégales,
comme les voix des futurs,
comme un amour laissé en suspend,
comme un matin d’enfant, comme un testament …
…si nous nous y arrêtions ensemble le temps d’une histoire ?
Joué sur luth, psaltérion, ûd, qitara, chalumeau et l’indispensable boîte à sons.